Les styles de management en entreprise

La gestion des ressources humaines d’une entreprise est un pilier incontournable de sa réussite et de sa pérennité. Tout dépend du style de management que vous décidez d’adopter. La satisfaction des collaborateurs, la productivité au travail et les performances financières de votre entreprise sont, entre autres, des paramètres intrinsèquement liés au style de direction que vous aurez adopté. Entre les styles autoritaire, paternaliste, consultatif, et participatif, lequel est le meilleur ? Voici ce qu’il en est !

En quoi consiste le management autoritaire ?

Pour apprendre à mieux manager ses équipes, plusieurs personnes estiment qu’un style autoritaire aide à atteindre les résultats avec efficacité et efficience lorsque le manager sait où il va et jouit d’une expertise dans les domaines d’activité de l’entreprise. Le management de type autoritaire est basé sur l’exercice absolu du pouvoir par le manager. Il édicte ses règles et définit les objectifs à atteindre. Dans ce mode de gestion, le supérieur hiérarchique est intransigeant et peu flexible.

Du point de vue des objectifs et de l’atteinte des résultats, les subordonnés du supérieur autoritaire n’ont pas de mot à dire. Ils ont juste à obéir aux instructions telles qu’elles ont été données. Plus précisément, le manager d’équipe requiert de ses RH en entreprise une obligation de résultat. Pour susciter l’engagement des collaborateurs, il institue un système de récompense ou de sanction. Le management autoritaire, pour être efficace, demande un charisme naturel et l’expertise du manager.

Découlant du taylorisme, ce style de leadership a l’avantage d’accélérer la productivité au travail. Cependant, il a des revers peu reluisants sur les ressources humaines. En effet, le style autoritaire est connu pour déteindre sur le bien être des salariés. La satisfaction des collaborateurs étant peu mise en avant, sur le moyen terme, la motivation au travail s’amenuise et il est difficile de parvenir à une fidélisation des salariés.

Que comprendre du management paternaliste ?

Le style paternaliste s’apparente à un mode purement directif. Sauf que, contrairement au management autoritaire, le bien être des équipes est considéré dans les processus de prise de décision. C’est ce qui donne au style paternaliste tout son côté humain. Dès lors, le manager considère les avis des uns et des autres dans la définition des objectifs, même si le dernier mot lui revient. Moins impératif que le mode autoritaire, le style paternaliste reste tout de même fermé.

Il requiert du manager, du charisme, une intelligence intuitive, une écoute active ainsi qu’une capacité à guider les ressources humaines. Sa bienveillance couplée à son autorité lui permet de renforcer la cohésion de son équipe. Le management paternaliste permet également de réussir un bon team building et de développer un sentiment d’appartenance à une cause pérenne. Il est cependant difficile à instituer puisqu’il peut facilement dévier vers un style excessivement directif ou trop participatif.

Comment appréhender le management consultatif ?

Le style consultatif est très courant dans les rapports qu’entretiennent les managers intermédiaires avec le top-management. À l’instar du style autoritaire, il est également fondé sur une approche de résultats. Et il convient bien avec la mise en place d’un système de bonus ou de malus pour obtenir l’engagement des collaborateurs. Mais contrairement au style autoritaire, le management consultatif laisse une marge de manœuvre aux subordonnés dans les modalités d’atteinte des résultats.

Autrement, si dans un style impératif, les subordonnés sont assujettis à une obligation de moyens et de résultats, le style consultatif leur laisse le libre champ de décider quant aux moyens tout en atteignant les résultats dans les délais escomptés. C’est un moyen de responsabiliser les collaborateurs et de les amener à atteindre de bonnes performances salariales et sociales. Il convient bien à des modes singuliers de travail tels que le travail à distance ou le télétravail.

Du point de vue du profil du manager, le management consultatif requiert une aptitude à faire confiance et à déléguer avec efficacité, selon les aptitudes des uns et des autres. Il a l’avantage de consolider les équipes divisionnaires et de favoriser la communication interne ainsi qu’une bonne ambiance de travail. Il faut cependant craindre, face à une charge de travail trop élevée, que des différends naissent à l’interne lorsque tous les salariés ne s’impliquent pas de la même manière.

Le management participatif : de quoi s’agit-il ?

Le style participatif détient la particularité d’être un mode de direction RH ouvert et plus humain. Les collaborateurs sont totalement impliqués dans un management de type participatif. Dans le fonctionnement de l’entreprise et les processus de prise de décision, ils interviennent de manière active. C’est le style de direction parfait pour atteindre de très bonnes performances sociales, puisque les salariés sont au cœur de tous les résultats de l’entreprise. La motivation au travail est donc accrue.

Le style participatif exploite donc l’intelligence collective pour faire avancer l’entreprise. Il comporte cependant le risque d’une désorganisation et d’un laisser-aller qui pourrait nuire à la stabilité et la pérennité de l’organisation. C’est alors depuis le recrutement que la direction RH doit pouvoir identifier le style de management qui correspond à telle ou telle personne.

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